Pollution aux dioxines : sur les traces de l'ancien incinérateur du Vallon
exposition sur la Friche du 16 au 26 juin
Depuis 2021, on sait que l’ancien incinérateur du Vallon est responsable d’une importante pollution aux dioxines qui touche l’ensemble de la Ville de Lausanne. Le quartier du Vallon est l’un des endroits les plus pollués, comme le montrent les mesures dans le sol réalisées par le Canton.
Pour les habitant·es, l’existence de cette pollution n’a rien de surprenant. A partir de 2016, des analyses montrant des traces de métaux lourds avaient conduit à remplacer la terre du futur plantage de la rue du Vallon. L’Association de Quartier du Vallon (AQV) avait alors demandé sans succès des analyses de dioxines, connaissant le passé industriel du quartier. Durant des décennies, les habitant·e·s ont en effet vécu au rythme des « bruchons ». Jusqu’à l’installation d’un nouveau système de filtration des fumées en 1982, ces poussières noires incommodaient tout le quartier – et bien au-delà – en se collant aux vitres, au linge, aux voitures. Les habitant·e·s plus proches de l’usine se souviennent aussi des odeurs et des nuisances répétées, qui ne cessèrent réellement qu’avec la fermeture de l’incinérateur en décembre 2005.
A la suite de la séance publique d'information sur les dioxines organisée le 13 octobre 2022, l’AQV a trouvé intéressant de proposer une exposition, intitulée « sur les traces de l’UIOM ». Celle-ci permet de revenir sur cinq décennies d’histoire, au cours desquelles les habitant·e·s du Vallon ont cohabité avec une installation polluante.
Cette exposition présente une sélection d’articles de presse, publiés entre 1957 et 2005, qui illustrent la manière dont l’incinérateur était perçu à l’époque, entre fascination pour cette technologie moderne et son « feu purificateur » et dénonciation de ses méfaits dans le voisinage. Comme le montrent les articles, les protestations démarrent dès les premières années de fonctionnement de l’incinérateur et restent très intenses jusqu’au début des années 1980, avant de ressurgir à la fin des années 1990, en lien – déjà – avec cette « dioxine [qui] n’épargne pas Lausanne ».
Pour les habitant·es, l’existence de cette pollution n’a rien de surprenant. A partir de 2016, des analyses montrant des traces de métaux lourds avaient conduit à remplacer la terre du futur plantage de la rue du Vallon. L’Association de Quartier du Vallon (AQV) avait alors demandé sans succès des analyses de dioxines, connaissant le passé industriel du quartier. Durant des décennies, les habitant·e·s ont en effet vécu au rythme des « bruchons ». Jusqu’à l’installation d’un nouveau système de filtration des fumées en 1982, ces poussières noires incommodaient tout le quartier – et bien au-delà – en se collant aux vitres, au linge, aux voitures. Les habitant·e·s plus proches de l’usine se souviennent aussi des odeurs et des nuisances répétées, qui ne cessèrent réellement qu’avec la fermeture de l’incinérateur en décembre 2005.
A la suite de la séance publique d'information sur les dioxines organisée le 13 octobre 2022, l’AQV a trouvé intéressant de proposer une exposition, intitulée « sur les traces de l’UIOM ». Celle-ci permet de revenir sur cinq décennies d’histoire, au cours desquelles les habitant·e·s du Vallon ont cohabité avec une installation polluante.
Cette exposition présente une sélection d’articles de presse, publiés entre 1957 et 2005, qui illustrent la manière dont l’incinérateur était perçu à l’époque, entre fascination pour cette technologie moderne et son « feu purificateur » et dénonciation de ses méfaits dans le voisinage. Comme le montrent les articles, les protestations démarrent dès les premières années de fonctionnement de l’incinérateur et restent très intenses jusqu’au début des années 1980, avant de ressurgir à la fin des années 1990, en lien – déjà – avec cette « dioxine [qui] n’épargne pas Lausanne ».