De tout temps, chanson et pays font bon ménage. Les songlines aborigènes évoquent les itinéraires créateurs du temps du Rêve conservés dans le territoire. Cette songline-ci tend à mesurer le quartier du Vallon de la façon certainement la plus inattendue. LÉON et l'ENSEMBLE BABEL, pour la première fois réuni sur scène, s’intéressent aux sons comme façon de cartographier le réel et de donner une voix à des utopies.
Sorte d’hymne du quartier, que quiconque retient, reçoit la propriété du lieu en partage, quand plus proches de nous les hymnes nationaux attesteraient à leur manière du lien étroit entre leurs interprètes et le lieu qu’ils rappellent. Cousus ensembles, chants et mémoires révèlent des espaces, les partitions deviennent alors des cartographies mnémoniques et le recueil de celles-ci un atlas en florilège. Anne Gillot: flûtes, clarinette basse Louis Schild: basse, percussions Laurent Estoppey: saxophones Antoine Läng: voix Noelle Reymond: contrebasse Raphaël Ortis: basse Antonio Albanese: guitare David Meier: batterie Luc Müller: batterie www.ensemblebabel.com |